Les forces de l’Alternative démocratique ont apporté, ce mercredi, leur appui au rejet populaire de l’élection présidentielle du 12 décembre prochain. Elles exigent l’arrêt immédiat de toutes les mesures répressives.
« Les forces de l’alternative démocratique appuient le rejet populaire du simulacre scrutin présidentiel prévu pour le mois de décembre prochain », lit-on dans un communiqué rendu public.
« Encore une fois et de manière sans précèdent, une répression féroce s’est abattue sur la manifestation des étudiants du 08 octobre 2019 à Alger », dénoncent les Forces de l’Alternative Démocratiques.
Elles notent que « des centaines de manifestants étudiants (es), journalistes… ont été pris à partie par des membres des services de sécurité qui ont usé de la violence pour empêcher la manifestation estudiantine pacifique hebdomadaire. »
« Au lieu de se rendre à l’évidence et se plier à la volonté de la majorité du peuple qui réclame, sans discontinuité depuis bientôt 08 mois, le départ du système/régime, le pouvoir de fait accentue la répression tous azimuts contre tous ceux qui ont un point de vue différent », relève-t-on de même source.
Les forces de l’alternative démocratique ajoutent qu' »à Constantine, un jeune manifestant avec l’emblème amazigh vient d’être condamné à un an de prison ferme et un citoyen de Djelfa vient d’écoper de la même peine pour avoir protester contre l’installation de la pseudo-commission de wilaya de contrôle des élections. »
Les forces de l’alternative démocratique expriment « leur solidarité indéfectible avec les victimes de la répression », et condamnent « l’encerclement des universités d’Alger par les services de sécurité pour empêcher la communauté universitaire d’exprimer sa solidarité avec les détenus. »
Elles expriment « leurs vives préoccupations sur des conséquences fâcheuses suite à ces développements gravissimes et exigent l’arrêt immédiat de toutes les mesures répressives. »
Les forces de l’alternative démocratique saluent « l’attitude courageuse des journalistes de la radio nationale qui refusent la censure et la tutelle « policière » exercée sur leur noble mission de service public. »
Elles réitèrent « leur appel aux magistrats afin de se libérer de l’emprise du pouvoir de fait sur l’appareil judiciaire », conclut le communiqué.
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