Le RCD a réagi, ce mardi 8 octobre, à la répression policière ayant marqué la 33e marche des étudiants contre le système, notamment, à Alger et à Bordj Bou Arreridj. Le parti dénonce « l’usage de la violence contre des manifestants pacifiques ».
« Des marches pacifiques hebdomadaires des étudiants viennent d’être réprimées brutalement par la police, notamment à Alger et Bordj-Bou Arreridj. Des dizaines d’arrestations parmi les manifestants et de nombreux blessés ont été enregistrés », relève le RCD dans un communiqué rendu public.
Le parti souligne que « face à la détermination de la communauté universitaire à continuer la mobilisation jusqu’au départ du système et de ses symboles, le pouvoir recourt, une fois de plus, à la violence. »
« Cette escalade renseigne sur la panique du régime et son incapacité à asseoir un dialogue pouvant sortir le pays d’une crise que seul le peuple algérien peut dénouer par son choix souverain en dehors des agendas déclarés ou cachés du vice-ministre », estime le RCD.
Il dénonce « l’usage de la violence contre des manifestants pacifiques et exige la libération de toutes les personnes interpellées par les forces de répression.il renouvelle son appel à la libération sans condition de tous les détenus d’opinion. »
Le RCD appelle « les Algériennes et les Algériens à demeurer mobilisés et à intensifier et diversifier les luttes pacifiques pour l’avènement d’une transition démocratique. »