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Députée française à Béjaïa : Des « cercles malveillants » à l’œuvre

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Le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement, Hassane Rabehi, s’est exprimé, ce mardi 8 octobre, sur la présence de la députée française Mathilde Panot en Algérie.

La présence de cette députée en Algérie « confirme l’existence de cercles malveillants qui cherchent à semer la confusion et à déstabiliser notre pays, et contre lesquels les autorités ont mis en garde », a ainsi déclaré Hassane Rabehi à la presse, en marge de des travaux de la 28ème assemblée générale de l’Alliance des agences de presse méditerranéennes (AMAN) tenue à Alger en présence des directeurs généraux et responsables de 16 agences de presses de la Méditerranée.

Rabehi a en outre affirmé que l’État Algérien ne permettra « aucune atteinte à sa souveraineté et à son intégrité territoriale ».

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« L’Etat a les capacités de faire face aux comportements immoraux qui nuisent aux intérêts de la Nation », a-t-il affirmé, ajoutant « nous avons parmi nos rangs des ennemis qu’il faut signaler et dénoncer pour assainir le pays des complots », selon l’agence officielle.

Une « atteinte à la souveraineté nationale » selon le MAE

Pour rappel, lundi, c’était le ministre des affaires étrangères Sabri Boukadoum qui s’est exprimé sur la venue et l’interpellation en Algérie de la députée du parti La France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon.

Dans une déclaration à la presse en marge de la conférence nationale sur la Zone africaine de libre-échange (ZLECAf) à Alger, Boukadoum a estimé qu’il « ne s’agit pas d’une arrestation », précisant que « les manifestations de par le monde sont réservées aux citoyens du pays et non aux étrangers ».

Autrement, « quel serait le sort d’un citoyen, parlementaire ou politicien algérien interpellé lors d’une marche à l’étranger et quelle serait la réaction du pays hôte ? », a-t-il poursuivi.

Cette parlementaire est une « députée en France et non en Algérie, sa participation aux marches en Algérie pourrait être interprétée comme une ingérence étrangère et une atteinte à la souveraineté nationale », a-t-il encore déclaré.

Mathilde Panot s’était rendue le 29 septembre 2019 en Algérie dans le but de rencontrer des actrices et acteurs du Hirak. La députée a pu participer à la 32 marche des étudiants contre le système à Béjaïa, le 1er octobre, avant d’être immobilisée par la police et la conduire à Alger et regagner la France le mercredi 2 octobre.

La députée LFI avait par ailleurs expliqué sur sa page  Facebook la raison de sa venue en Algérie  : « je suis venue avec mon suppléant Mourad Tagzout rencontrer les acteurs et actrices du mouvement populaire pour comprendre, apprendre et exprimer notre solidarité à cette révolution du sourire ».

Elle avait affirmé avoir rencontré « des députés du RCD (Rassemblement pour la Culture et la Démocratie), les responsables du PST (Parti Socialiste des Travailleurs), le MDS (Mouvement Démocratique et Sociale) et le réseau de luttes contre la répression, pour les libertés démocratiques et la libération des détenus d’opinion. »

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