Les Algériens ont entamé ce matin le 32è vendredi de mobilisation populaire contre le régime en place. Les manifestations du vendredi dernier ont été marquées par une forte mobilisation des Algériens, notamment après les menaces proférées par Ahmed Gaid Salah, chef d’Etat-major, d’interdire l’accès à la capitale aux manifestants venus des autres wilayas.
Au cours de cette semaine, le chef d’Etat-major a prononcé un discours au ton conciliant, abandonnant son lexique martial, et en insistant sur l’organisation d’une élection présidentielle, comme seule issue à la crise politique que traverse le pays.
لا تبون لا بن فليس هذا الشعب هو الرئيس
Ni Tebboune ni Benflis, le peuple président #الجزائر#الجمعة32#Alger#Algerie#Vendredi32 pic.twitter.com/HNRLhlKmKu— Khaled Drareni (@khaleddrareni) September 27, 2019
Ce 32è vendredi consécutif de contestation sera aussi l’occasion pour les manifestants de redire leur rejet de l’élection présidentielle prévue le 12 décembre prochain. Le face à face entre les manifestants du Hirak et le chef d’Etat-major qui veut imposer son agenda électoral risque de se durcir, d’autant plus que plusieurs figures de l’ancien régime, à l’image de l’ancien chef du gouvernement Ali Benflis et Abdelmadjid Tebboune se sont portés candidats à l’élection présidentielle.
les manifestants scandent des slogans hostiles au pouvoir et aux élections présidentielles : « organisez les élections aux Emirats ».