Dans une déclaration faite à sa sortie du bureau de l’autorité d’organisation des élections, Tebboune a déclaré à la presse que ces élections et la réelle application des articles 7 et 8 de la constitution, à travers le candidat qu’ils vont choisir.
En répondant aux questions des journalistes, sur son implication dans le régime de Bouteflika, l’ancien Premier ministre, a indiqué qu’il est victime de l’ancien système. Ce qui est demandé par le Hirak, « j’ai été victime et j’ai été puni moi et mon fils par eux, il ont enlevé ma photo au palais du gouvernement ». « Toute ma vie a été consacrée à la classe moyenne » a t-il ajouté.
S’agissant de son programme économique, Tebboune a souligné qu’il vise à « assainir l’économie nationale, aller vers une économie plus propre et plus morale et qui répond au développement de l’Etat ».
Toutefois, il a évité de parler de la bande, mais il a expliqué qu’il « continuera à assainir dans le domaine économique. « Je suis de formation économique, je sais que c’est l’entreprise qui crée la richesse » a t-il déclaré. Tabboune a affirmé qu’il a « déjà apporté un programme économique à l’APN, nous allons combattre la Chikara qui a détruit la vie politique, la vie économie et sociale ».
Dans ce sens, il a expliqué que « la pierre angulaire et la création de jeunes entrepreneurs, les stars-up, et les PMI et PME, je vais m’engager envers la jeunesse du pays, ce sont les start-up qui ont agrandi les grands pays ».
Selon lui le plus important et que « le citoyens algérien s’attend à des solutions et ne cherche pas des règlements de comptes, je n’ai aucun doute dans le patriotisme des jeunes algériens, on l’oubliera dans ses pensées d’immigré à l’étranger » a t-il essayé de rassurer.
Il répond à Benflis
Interrogé sur sa réaction par rapport à la déclaration de Benflis, qu’il a qualifié ce matin la candidature de Tebboune comme une continuité du cinquième mandat, l’ancien premier ministre a souligné « qu’on est pas dans une période de polémique, les problèmes sociaux sont importants et divers ». « Avec Ali nous avons des relations depuis 1977, lorsque j’ai été secrétaire général à la wilaya de Batna, lui il a été avocat ».