L’affaire de dépossession des marques pour le concessionnaire automobile Abderrahmane Achaibou sera examinée sous peu par le ministère de l’industrie.
Suite à la plainte déposée par M Achaibou, où il a dénoncé une dépossession arbitraire de ses marques automobiles qu’il représenté depuis plus de 15 ans au profit d’autres concessionnaires, la ministre de l’Industrie Djamila Tamazirt a assuré dans une déclaration à la radio nationale que tous les dossiers de cette affaire portés à sa connaissance, seront examinés, « y compris celle de KIA ».
Depuis qu’il a été «dépouillé», M. Achaïbou a multiplié les appels il n’a cessé d’en appeler aux interventions du ministère de l’Industrie, au Premier-ministère et jusqu’à la présidence de la République de l’époque pour recouvrer ses droits, mais rien n’a été fait dans ce dossier.
Selon lui, les marques Ford, Suzuki et Isuzu et KIA, dont il affirme qu’il était le représentant officiel en Algérie, lui avait été illégalement saisies pour être attribuées, les deux premières, à l’industriel Mahieddine Tahkout, la troisième, à l’homme d’affaire Ahmed Mazouz et la quatrième à Hassan Arbaoui, tous placés en détention provisoire depuis.
En 2016, alors qu’il préparait, dit-il, le lancement d’une usine de montage de véhicules de marque KIA, le ministre de l’Industrie de l’époque, Abdesselam Bouchouareb, aurait, selon lui, « obligé » les dirigeants de cette firme à lui préférer les frères Arbaoui, propriétaires de Global group.