Le président du mouvement de la société de la paix (MSP), Abderrazak Makri a exprimé, samedi à Mascara, un souhait de voir apparaître un consensus entre le pouvoir et l’opposition avant la prochaine élection présidentielle, rapporte l’agence officielle.
Makri a souligné à la presse en marge d’une rencontre régionale avec les cadres du parti de huit wilayas de l’Ouest du pays, que l’Algérie nécessite un consensus entre le pouvoir et l’opposition pour sortir de la situation de crise, déclarant : « nous espérons trouver un consensus sur une personnalité et un programme d’action avant la présidentielle ».
« Le MSP a opté depuis le début, pour un consensus à même d’élaborer une feuille de route pour sortir le pays de la crise. Il avait mis en place la plateforme de la rencontre d’Ain Beniane avant la formation de l’instance de dialogue et de médiation et l’approbation des lois portant sur les élections », a-t-il rappelé.
Il a, à cet égard,, estimé que « l’élaboration de ces dernières lois et la formation de l’instance indépendante des élections de manière unilatérale ont porté préjudice à leur crédibilité ».
Au sujet de la position du MSP vis-à-vis de la prochaine présidentielle, Makri a indiqué que son parti a lancé dernièrement une série de rencontres de consultation touchant les structures féminines et juvéniles, les cadres et les militants de base, du parti.
Des rencontres sont organisées vendredi et samedi avec les conseils de la Choura du MSP des wilayas pour recueillir les propositions des militants sur le terrain en prélude du Conseil national de la Choura qui statuera le 28 septembre en cours, sur ce sujet.
Abderrazak Makri a fait savoir que son parti prendra sa décision de participer avec un candidat ou pas à la prochaine présidentielle ou de s’allier avec un autre candidat, en fonction des résultats des
consultations en cours avec les militants, l’analyse de la situation politique et le débat avec toutes les parties.
« Pour la deuxième fois, nous sommes privés de l’organisation d’un meeting populaire. Après Boumerdès, le 25 août dernier, nous n’avons encore une fois pas obtenu une autorisation à Mascara de la part du ministère de l’Intérieur », a-t-il écrit samedi sur sa page Facebook.
Malgré la non autorisation du meeting à Mascara, Makri dit avoir rencontré la population à dans les cafés et dans les rues et dans le siège local du parti. « Je voulais leur remonter le moral et les inciter à faire preuve de patience et de continuer à résister politiquement quelques soient les conditions, les défis ou les choix », a-t-il indiqué avant de conclure : « L’hégémonie et la domination n’ont aucune place dans un l’Algérie du futur ».