Arrêtés, dimanche à Constantine, lors d’une marche contre les élections présidentielles réprimée par la police, les trois manifestants présentés, ce lundi devant le tribunal de Ziadia (Constantine), ont été placés en détention provisoire, informe, sur sa page Facebook, le Comité national pour la libération des détenus d’opinion (CNLD).
« Le juge d’instruction près le tribunal de Ziadia à Constantine a ordonné aujourd’hui, la mise sous mandat de dépôt de trois (03) personnes qui ont été interpellé hier, lors d’une marche pour le rejet des élections présidentielles », écrit le CNLD.
Selon la même source, il s’agit de Bekkouche Mohamed, Ramdani Hacene et Tahar Ouglou.
« Les trois manifestants sont poursuivis pour attroupement, incitation à attroupement et participation à une manifestation non autorisée », précise le CNLD.
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Dans un précédent communiqué, le CNLD a fait savoir que sur les 40 manifestants arrêtés vendredi dernier lors de la 30e marche contre le système à Alger et présentés hier (dimanche) devant le tribunal de Sidi Mhamed, 18 manifestants ont été maintenus en garde à vue à Zeralda en attendant leur comparution devant le tribunal, tandis que, 22 autres ont été placés sous mandat dépôt.
Ce lundi, 5 manifestants impliqués dans l’affaire de l’hôpital de Ain M’lila ont été condamnés à des peines allant de trois à 18 de prison ferme par un tribunal d’Oum El Bouaghi. Ils sont poursuivis pour avoir délogé, fin août, le directeur de l’hôpital d’Aïn M’lila. L’action a été filmée et largement diffusée sur les réseaux sociaux.
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Dans l’après-midi d’ aujourd’hui, le militant Samir Benlarbi a été arrêté par les services de sécurité à Bouzareah à Alger et conduit vers une destination inconnue, selon l’avocat Me Badi. Samir Benlarbi devra être présenté, demain mardi, devant le tribunal de Bir Mourad Raïs.
Mercredi dernier, le coordinateur du parti (non agréé) Union Démocratique et Sociale (UDS), Karim Tabbou a été arrêté par les services de sécurité à son domicile à Alger. Il a été présenté le lendemain (jeudi) devant le tribunal de Kolea à Tipaza. Le juge d’instruction près ledit tribunal a ordonné le même jour son placement en détention provisoire.
Depuis fin juin dernier, pas moins de 40 manifestants arrêtés pour port du drapeau Amazigh lors des marches contre le système à Alger, croupissent à la prison d’El Harrach.