Les cours du pétrole ont terminé en hausse vendredi, poursuivant sur leur tendance de la veille, où les prix étaient montés dans le sillage d’une chute des stocks américains de brut.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre a gagné 1% (ou 59 cents), à 61,54 dollars .A New York, le baril américain de WTI pour octobre a pris 0,4% (ou 22 cents), à 56,52 dollars. Sur la semaine, le Brent a progressé de 1,8% et le WTI de 2,6%. « Le marché continue de réagir à la baisse plus forte que prévu des réserves de brut« , a souligné Bart Melek, de TD Securities, en référence à un rapport publié jeudi par l’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA).
Les stocks de brut ont reculé pour la troisième semaine de suite aux États-Unis avec une baisse de 4,8 millions de barils durant la semaine achevée le 30 août, tandis que les analystes tablaient sur une baisse plus modeste de 2 millions de barils.
Les prix pétroliers ont également profité vendredi de la hausse des principaux indices à Wall Street, symbole d’un goût plus prononcé pour le risque de la part des investisseurs. « Quand l’appétit pour le risque est fort, le pétrole se porte mieux. Pour le marché, c’est le signe d’un environnement plus stable pour la demande« , a expliqué M. Melek.
Les cours de l’or noir s’étaient pourtant soudainement affaissés vers 10H00 GMT (12H00 à Paris) avant un rapport sur les créations d’emplois aux États-Unis en août. Ils ont effacé leurs pertes après la publication du document.
Le département du Travail a confirmé un ralentissement dans les créations d’emplois aux États-Unis en août avec 130.000 emplois créés le mois dernier, contre 159.000 en juillet. Les analystes s’attendaient à un meilleur score, à 171.000.
Les acteurs du marché attendaient également une réunion de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), qui doit se tenir à Abu Dhabi la semaine prochaine. « Les pays membres devraient dire qu’ils sont prêts à respecter les baisses de production auxquelles ils se sont engagées et qu’ils se tiennent prêts à soutenir le marché si la demande se détériore« , a prédit M. Melek.
Afp