Les prix du pétrole, déjà en hausse jeudi en cours d’échanges européens, ont accru leurs gains après la publication des données sur les stocks américains, atteignant des niveaux plus vus depuis début août.
Vers 15h GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 62,02 dollars à Londres, en hausse de 2,17% par rapport à la clôture de mercredi. A New York, le baril américain de WTI pour octobre gagnait 1,99% à 57,38 dollars.
A la publication des stocks, les prix ont culminé à 62,40 dollars et 57,76 dollars.
Selon le gouvernement américain, les stocks de brut ont reculé pour la troisième semaine de suite aux États-Unis avec une baisse de 4,8 millions de barils durant la semaine achevée le 30 août, tandis que les analystes tablaient sur une baisse de 2 millions de barils.
Le chiffre est d’autant plus important que l’API, la fédération professionnelle du secteur dont les données sont considérées comme moins fiables, avait fait état mercredi soir d’une hausse de 400.000 barils, ce qui avait fait dire plus tôt dans la journée à Neil Wilson, analyste pour Markets.com, que la publication des stocks était « le principal risque » de la journée pour les cours.
Les prix étaient déjà plutôt bien orientés, à l’exception d’un léger trou d’air en début d’échanges européens, profitant de l’appétit pour le risque.
Durant les échanges asiatiques, les prix de l’or noir ont ainsi grimpé soudainement au moment où la Chine a annoncé une reprise des pourparlers commerciaux avec les États-Unis en octobre.
Cette hausse a fait suite à un bond des prix de plus de 4% la veille, dopés par l’optimisme des investisseurs et de nouvelles sanctions concernant l’Iran.
Le Trésor américain a annoncé mercredi dans un communiqué des mesures punitives concernant en tout 16 entités iraniennes, onze navires et dix personnes, alors que Téhéran a menacé de réduire encore ses engagements nucléaires pris dans le cadre de l’accord de 2015.
Afp