Le Secrétaire général du FLN, Mohamed Djemai, a demandé, ce mardi 3 septembre 2019, aux militants du parti de faire des propositions sur des lois pour réglementer l’utilisation du réseau social Facebook en Algérie, devenu, selon lui « une plate-forme pour la tromperie et d’atteinte aux autres ».
Lors d’une réunion avec les députés du groupe parlementaire du FLN, Djemai a estimé que « l’espace virtuel est devenu un espace pour attaquer les partis honnêtes afin de tromper les jeunes et la nation algérienne ».
Il a ajouté que « les rumeurs colportées sont relayées par un petit groupe dont le but est de porter atteinte aux dirigeants de l’Etat algérien. » Djemai a qualifié les auteurs de ces rumeurs de lâches et de promoteurs de la « fitna », tout en les défiant de se manifester publiquement s’ils combattaient réellement la corruption.
Djemai, cité par Ennahar Online, a fait part d’attaques contre le FLN venant de parties ennemies de l’Algérie qui veulent sa chute et la transformer comme l’Irak, la Syrie ou la Libye.
Le SG du FLN a affirmé que les anciens cadres du parti seront contactés pour redonner au parti la place qu’il lui sied.
Dans un autre contexte, Djemai a déclaré que le FLN est « plus grand que quiconque qui veut l’exclure », en référence aux voies qui ont appelé à l’exclusion dans le processus du dialogue national des partis de l’ex-alliance (FLN, RND, MPA, TAJ).
Il a indiqué que son parti soutient toute initiative réelle proposant des solutions concrètes pour sortir de la crise politique actuelle, mais, sans conditions ni exclusion de tout courant politique.
Djemai a rappelé que la position du FLN était depuis le début la même, et elle consistait en l’attachement au cadre constitutionnel et l’organisation d’élections présidentielles dans les plus brefs délais.