Le Japon abritera du 28 au 30 août prochain, la septième édition de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD). A Yokohama, de nombreux chefs d’Etats africains se réuniront pendant trois jours pour discuter développement et partenariats économiques.
La nouvelle édition intervient dans un contexte marqué par la forte présence du géant chinois sur le continent africain. Le Japon, à l’instar des Etats-Unis ou de la Russie, veut redynamiser ses relations avec les pays africains afin de rattraper son retard par rapport à Pékin.
Depuis le lancement de la première TICAD en 1993, le Japon a déjà accordé plus de 47 milliards $ d’aide publique au développement aux pays africains, loin des 60 milliards $ annuels promis par la Chine au continent. Au cours de la dernière décennie, les exportations japonaises vers l’Afrique ont baissé de près de moitié, à environ 7 milliards $, alors que le stock de ses IDE sur le continent, ne représente actuellement que 20% de ceux de la Chine.
La nouvelle conférence devrait s’ouvrir sous le thème « Faire avancer le développement en Afrique par les personnes, les technologies et l’innovation ». Un nouvel objectif que Tokyo espère faire avancer en s’appuyant plus sur l’assistance technique que sur l’aide au développement. « La JICA fournit ses appuis de façon dynamique aussi bien en matière d’aide financière (prêts et dons) que d’assistance technique. Cela s’explique par le fait que l’assistance technique représente le mieux, la philosophie de l’aide japonaise qui consiste en « l’appui à l’autonomie » », indiquait à cet effet, Shinichi Kitaoka, président de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA). Et d’ajouter : « il s’agit de contribuer au développement de la capacité de sorte que le pays bénéficiaire puisse se développer de façon autonome ».
Ecofin