En ce 25è vendredi consécutif de mobilisation populaire, des milliers d’Algériens sont descendus très tôt ce matin dans les rues d’Alger pour manifester contre le régime en place. Preuve que le soulèvement du 22 février dernier ne s’essouffle pas et les Algériens sont plus que jamais déterminés à poursuivre leur lutte.
Un dispositif de sécurité a été dressé ce matin pour filtrer les entrées d’Alger, alors que la levée de ces dispositifs filtrants faisait partie des préalables réclamés par le panel pour le dialogue national et la médiation.
9/8/19 10h15
Dispositif de sécurité plus important que celui de vendredi dernier à la Grande Poste
Plusieurs dizaines de véhicules de police stationnés de la place Maurice Audin à la rue Abdelkrim Khettabi #Vendredi25 #Alger— Khaled Drareni (@khaleddrareni) August 9, 2019
Les manifestants scandent dans les rues d’Alger : « Etat civil et non militaire », « y’en a marre des généraux », ou encore « libérez nos enfants pour qu’ils fêtent l’Aïd avec nous ». Les manifestants ont brandi de nouveau la menace de la désobéissance civile, en scandant « désobéissance civile arrive ! ».
Comme vendredi dernier, les manifestants menacent de recourir à la de désobéissance civile si leurs revendications ne sont pas satisfaites. pic.twitter.com/rP7tKN2MDc
— Hamdi (@HamdiBaala) August 9, 2019
Les manifestants devraient répondre aussi au dernier discours du chef d’Etat-major, Ahmed Gaid Salah, qui a affirmé hier, lors de son allocution, en marge de sa visite d’inspection en 1ère Région Militaire à Blida, que les individus arrêtés pour avoir brandi le drapeau amazigh lors des marches contre système « ne sont pas des prisonniers d’opinion ».