Pour la première fois depuis le début du mouvement populaire, les manifestants ont promis la désobéissance civile en ce 24è vendredi consécutif de mobilisation populaire. En effet, des milliers d’Algériens ont battu le pavé très tôt ce vendredi matin dans les rues d’Alger pour manifester contre le régime en place et réclamer un pouvoir civil et non militaire. Les Algériens sont déterminés à en finir avec le système Bouteflika et perpétré par le chef d’Etat-major, Gaid Salah.
لأول مرة منذ بداية الثورة السلمية، المتظاهرون يدعون إلى العصيان المدني
Pour la première fois depuis le début de la révolution pacifique, les manifestants appellent à la désobéissance civile
"راهو جاي راهو جاي العصيان المدني"
« La désobéissance civile est en route » pic.twitter.com/vSTjco4Dmf— Khaled Drareni (@khaleddrareni) August 2, 2019
Face aux manœuvres des tenants du pouvoir qui veulent un dialogue à sens unique, les Algériens menacent de recourir à la désobéissance civile qui se traduit par un refus assumé et public de se soumettre à une loi, un règlement, une organisation ou un pouvoir jugé inique par ceux qui le contestent, tout en faisant de ce refus une arme de combat pacifique.
Les Algériens ont dit encore une fois non au dialogue lancé par le chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah, dont l’intérim a constitutionnellement pris fin le 9 juillet dernier, en annonçant jeudi dernier un panel constitué de six personnalités issues de la société civile et mené par l’ancien président de l’Assemblée nationale, Karim Younes.