Le groupe Cevital a tenu à répondre à une information publiée hier au quotidien « EL Khabar » indiquant que des gestionnaires seront installés par l’Etat à la tête des groupes économiques appartenant à des hommes d’affaires qui sont actuellement incarcérés pour cause de corruption dont le patron de Cevital, Issad Rebrab.
De ce fait, le groupe a rendu public un communiqué dans lequel il explique qu’Issad Rebrab n’a jamais fait partie de « l’oligarchie bouteflikienne ».
Au contraire précise le Groupe, qui explique qu’il a est « une victime tout au long des vingt ans du règne de Bouteflika ». « Pendant cette période, le groupe a subi les agissements du clan au pouvoir qui a entravé plusieurs de ses projets d’investissements », ajoute le communiqué du groupe.
Ces pratiques nuisibles au groupe et aux intérêts du pays ont été dénoncées depuis très longtemps, et qui ont coûté fort au groupe pour sa résistance à la corruption.
Selon la même source, « la preuve que M. Rebrab n’a rien à voir avec cette oligarchie bouteflikienne, c’est le fait que les charges retenues contre lui ne relèvent pas de la corruption financière ou politique ou le blanchiment d’argent, mais d’une simple infraction douanière ».
En outre, le patron de Cevital « n’a impliqué aucun ministre ou fonctionnaire gouvernemental dans son affaire sur laquelle la justice tranchera bientôt sur la base des preuves tangibles de son innocence », ajoute le groupe.
A la fin le groupe Cevital a tenu à rassurer qu’il poursuivra ses activités normalement et réaffirme son engagement à « poursuivre sa mission économique nationale au service exclusif du consommateur et du citoyen algériens ».