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Ali Laskri : « Le FFS a rejeté les simulacres de dialogue initiés par les tenants du pouvoir »

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Ali Laskri, coordinateur de l’instance présidentielle du FFS, a qualifié hier à partir de Constantine, le dialogue mené par le panel désigné jeudi dernier par le chef de l’Etat par intérim, Abdelkader Bensalah, de « simulacres » initiés par « les tenants du pouvoir réel, contre la volonté populaire, contre les attentes réelles et légitimes du mouvement révolutionnaire pacifiques et contre toute éthique politique de dialogue, inclusif, sincère et sans préalables ».

Pour le leader de parti, « les décideurs de ce pays s’affairent à exécuter leur propre feuille de route, d’apparence elle s’articule sur l’impératif de se conformer à un ordre constitutionnel obsolète et dépassé, mais au fond elle s’ingénie à perpétuer un autre coup de force électoral et à opérer une alternance clanique sur les vestiges de l’ancien régime ».

M. Laskri a rappelé que « l’irruption révolutionnaire pacifique du 22 février a surgi comme la consécration la plus aboutie d’un processus de cristallisation de tous les combats démocratiques antérieurs que notre histoire contemporaine a longuement connu ».

« Le FFS n’a jamais cessé de dénoncer et de condamner l’attitude répressive et affligeante des tenants du pouvoir réel, contre les manifestants pacifiques qui continuent à braver les interdits, les conditions climatiques et l’obstination du pouvoir à diviser le mouvement », a-t-il soutenu.

Forces de l’Initiative démocratique

Il a expliqué que le FFS « a pris l’initiative avec d’autre forces politiques et sociales d’aller à une conférence nationale de concertation et de dialogue, la rencontre des forces démocratiques a abouti à un pacte politique pour une véritable transition démocratique ».

A propos de cette initiative, M.Laskri a indiqué qu’« en proposant une transition démocratique à travers un processus constituant, souverain, les partis, les organisations et les personnalités qui ont signé le pacte pour une véritable transition démocratique, ouvrent la seule perspective possible pour donner la parole au peuple afin qu’il puisse choisir démocratiquement la forme et le contenu des institutions qu’il souhaite mettre en place et rejettent toute tentatives d’imposer une élection présidentielle qui vise à sauver le régime en place ».

Il estime que « c’est la condition pour garantir, les libertés fondamentales, une justice indépendantes, les droits sociaux économiques et consacrer l’alternance démocratique à tous les niveaux. La période de transition est ainsi le temps nécessaire pour mettre en place cet environnement institutionnel sans lequel toute idée de rupture avec le système sera vaine ».

Il a rappelé que les Algériens « ont manifesté leur désapprobation à l’installation d’un panel chargé par le pouvoir pour encadrer un dialogue qui a pour finalité l’organisation d’une élection présidentielle au service de la pérennité du régime », en rappelant que « le véritable dialogue, doit être un dialogue global, transparent, inclusif et sans préalables- il devra être procédé par des mesures de détente et d’apaisement ».

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