Le chef de l’Etat par intérim, Abdelkader Bensalah a procédé aujourd’hui à la nomination d’un nouveau ministre de la justice, garde des sceaux, une action qui est jugé contradictoire avec la constitution, loi fondamentale du pays.
Selon les dispositifs de la constitution, il n’est pas possible à l’actuel chef de l’Etat de toucher à la composition du gouvernement en place, mais c’est au prochain président de remanier ou changer complément l’équipe gouvernementale.
En effet, selon l’article 104 de la constitution, stipule que «le gouvernement en fonction au moment de l’empêchement, du décès ou de la démission du Président de la République, ne peut être démis ou remanié jusqu’à l’entrée en fonction du nouveau Président de la République ».
La seule possibilité ou le chef de l’Etat peut toucher au gouvernement, c’est lorsque le premier ministre est candidat à la présidentielle. Dans ce cas le chef de l’Etat choisi un ministre du gouvernement pour remplacer le Premier ministre.
Par ailleurs, le plus étonnant c’est que le chef de l’Etat par intérim n’a pas donné d’explication ni sur ce dépassement sur l’article 104 de la constitution, ni sur les motifs de ce changement, laissant la place au doute et rumeurs chez l’opinion national.