Le ministre de l’Enseignement supérieur Tayeb Bouzid est revenu sur la décision de son département de renforcer la place de langue anglaise dans l’enseignement supérieur.
Selon le ministre, cette décision permettra à l’étudiant algérien de se positionner sur le marché international et lui ouvrir beaucoup d’opportunités jusque-là inaccessibles.
Intervenant sur les ondes de la radio nationale, M Bouzid a indiqué que « tous nos professeurs qui ont publié dans des revues internationales le font dans la langue anglaise», ainsi que « dans les séminaires aussi ils utilisent de l’anglais », donc selon lui, « ils ont la capacité de donner des cours avec cette langue facilement».
Pour le ministre, « le classement des universités prend en considération l’utilisation de l’anglais », le ministre a expliqué dans ce sens que « nos programmes sont affichés sur les sites internet en arabe et en français, or que personne n’utilise le français ».
A ce propos, il a ajouté que « le choix de la langue anglaise nous permettra d’attirer les étudiants étrangers qui peut être utile pour la prise de contact avec nos étudiants ». « Les diplômes aussi, pour qu’ils auront une visibilité chez les multinationales ce qui donnera plus d’opportunités à nos étudiants d’être actif » a-t-il ajouté.
Le premier acte du ministre dans ce sens est la note qu’il a adressé hier lundi aux recteurs des universités afin qu’ils utilisent la langue anglaise et l’arabe sur les entêtes des documents des universités.
Toutefois, si le ministre prend la décision d’opter pour la langue anglaise dans les études supérieures, il n’explique pas la manière dont il compte procéder à la réussite de cette nouvelle stratégie qui s’annonce très compliquée à mettre en œuvre.