Les ministres des Finances du G7 ont trouvé ce jeudi 18 juillet un consensus en vue de taxer les géants du numérique, ouvrant la voie à un accord international, a indiqué le ministre français de l’économie au terme de la réunion de Chantilly, au nord de Paris.
Les ministres des Finances du G7 ont alerté sur les risques pour le système financier international des projets de cryptomonnaies, comme le Libra annoncé par Facebook, lors de leur réunion à Chantilly (Oise), au nord de Paris. « Les ministres et les gouverneurs se sont mis d’accord pour dire que des projets comme le Libra pourraient avoir des répercussions sur la souveraineté monétaire et le fonctionnement du système monétaire international », a indiqué la présidence française dans sa déclaration finale de la réunion. « Tous les membres du G7 ont manifesté leurs fortes inquiétudes sur ce projet Libra », a affirmé le ministre français des Finances, Bruno Le Maire, lors de la conférence de presse finale de la réunion. « Un projet comme Libra pose de sérieuses difficultés », a-t-il prévenu. « Il y a des règles financières que les Etats souverains se sont imposées (…) et qui doivent être respectées par tous » comme la lutte contre le blanchiment d’argent contre le financement du terrorisme, a-t-il souligné.
Les ministres des Finances du G7 s’étaient mis d’accord mercredi dès la première journée de leur réunion à Chantilly pour « agir rapidement » face au « préoccupant » projet de cryptomonnaie Libra annoncé par Facebook.
Avec la création annoncée mi-juin de cette monnaie numérique offrant un mode de paiement alternatif aux circuits bancaires traditionnels, Facebook veut bouleverser le système financier mondial. Promise pour 2020, elle s’inspire de crypto-actifs comme le bitcoin.
Afp