La persistance des manifestations pour réaliser un changement dans la vie politique en tentant à la 22 eme manifestation lors de ce vendredi. Le mot d’ordre des manifestants n’a pas changé, c’est le départ des symboles de l’ancien régime et l’instauration d’un Etat civil.
Les milliers de manifestants sont sortis ce vendredi dans toutes les régions du pays pour poursuivre les doléances exprimés par le peuple durant les premières vingtaines de marche.
Ce vendredi les manifestants a travers plusieurs régions du pays ont exprimé leur refus un Etat militaire appelant à l’instauration d’un Etat civil. « Pour un Etat civil et non militaire » ont scandé longuement les manifestants venus au centre d’Alger.
Sillonnant les Rue de Didouche Mourad jusqu’à la place Maurice Audin et la Grande poste, les manifestants ont bravé le fort dispositif policier installé à Alger et ses alentours ainsi que la forte chaleur et sont descendus dans la Rue pour réclamer le changement. Les manifestants se sont adressés aussi au chef d’état major Ahmed Gaid Salah à qui ils ont demandé « dégage », à l’instar des autres symboles du système.
Ce dernier, qui n’a pas fait de discours durant cette semaine avait averti durant la semaine d’avant les manifestants qui réclament un Etat civil, ainsi que ceux touchent à l’unité nationale. Ce qui a provoqué une forte réaction de la rue, qui persiste dans la demande d’un changement réel basé sur plus de libertés, à l’instar de celle de la justice ou de la presse.
Les manifestants ont aussi réclamé la libéralisation des détenus incarcérés pour leurs opinions ou leurs ports du drapeau berbère. « Libérez nos enfants ya Hagarine » a scandé la foule à la capitale.