Les prix du pétrole ont terminé en forte baisse mardi, reculant après des signaux d’apaisement entre les Etats-Unis et l’Iran.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre a fini à 64,35 dollars à Londres, en baisse de 3,2% par rapport à la clôture de lundi.
A New York, le baril américain de WTI pour livraison en août a perdu 3,3%, pour clôturer à 57,62 dollars.
Donald Trump a assuré mardi depuis la Maison Blanche qu’il ne poussait pas à un « changement de régime » en Iran, dont Washington ne cesse pourtant de dénoncer l’influence « déstabilisatrice » au Moyen-Orient.
Le ministre iranien des Affaires étrangères Javad Zarif a pour sa part affirmé que son pays serait ouvert à des négociations si les États-Unisacceptaient de lever les sanctions économiques.
Les tensions entre Washington et Téhéran, qui n’ont plus de relations diplomatiques depuis 1980, sont particulièrement vives ces derniers temps à la suite d’une série d’incidents dans le Golfe, puis de la destruction en juin d’un drone américain par un missile iranien. Elles ont largement participé à la récente montée des cours de l’or noir. Mais « l’espoir d’une baisse des tensions entre les deux pays entraîne les prix vers le bas« , a commenté John Kilduff, spécialiste du courtage en énergie pour Again Capital.
Par ailleurs, la relance progressive de la production de pétrole sur les plateformes en mer dans le Golfe du Mexique et dans les raffineries le long des côtes après le passage de la tempête tropicale Barry en fin de semaine dernière a continué à peser sur les prix.
Selon le dernier décompte de l’agence américaine BSEE, environ 58% de la production de pétroledans le Golfe du Mexique étaient encore en suspens mardi, soit moins que la veille (69%) et que dimanche (73%). « Barry s’est révélé être un non-événement. La hausse des prix que cette tempête avait suscitée s’est dissipée aussi rapidement que la tempête elle-même« , a indiqué M. Kilduff.
Ce matin le prix du baril de Brent affichait une stabilité à 64,61 dollars le baril.
Afp