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Les propos imputés par certains médias étrangers et nationaux au Premier ministre, Noureddine Bedoui concernant la crise libyenne sont « faux et subversifs », a indiqué mardi à l’agence officielle une source responsable au ministère des Affaires étrangères.
Après avoir rappelé « la position inaliénable de l’Algérie et les principes régissant sa politique étrangère, lesquels prévoient le respect de la souveraineté des Etats et la non-ingérence dans leurs affaires internes », la même source a indiqué dans une déclaration à l’APS « qu’il n’y a pas d’alternative à la solution politique à la crise libyenne » tout en réaffirmant « la responsabilité de l’Algérie en sa qualité d’Etat voisin et frère de la Libye ».
« L’Algérie qui n’a cessé d’appeler à un dialogue inclusif entre toutes les parties libyennes, loin de toute ingérence étrangère, demeure convaincue que la solution politique concertée et acceptée par toutes les parties au conflit est la seule voie à même de garantir la paix et la stabilité durables et la préservation des intérêts suprêmes du peuple libyen frère », a-t-on souligné de même source.
Rappelant que l’Algérie en sa qualité de pays frère et voisin de la Libye a toujours plaidé pour « un agenda unique pour l’aboutissement du processus de paix dans ce pays », la même source a relevé que « le règlement de la crise libyenne ne saurait intervenir que par le peuple libyen lui-même, loin de toute ingérence étrangère à travers un dialogue inclusif en vue de parvenir à des solutions consensuelles et durables garantissant l’unité et la souveraineté de la Libye, la cohésion de son peuple et l’édification d’un Etat de droit ».
Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum avait réaffirmé, lors de la réunion ministérielle tripartie sur la Libye tenue le 13 juin dernier à Tunis, le soutien de l’Algérie au règlement politique en Libye, appelant à « faire preuve de flexibilité pour faire cesser l’escalade et assurer un retour au processus politique dans le cadre du dialogue inter-libyen inclusif », tout en soulignant « le souci permanent de l’Algérie de contribuer à l’aboutissement du règlement de la crise libyenne ».
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