La symbolique est forte, et s’inscrit dans le cœur du Hirak, du fait, que depuis son début le 22 février passé, la contestation populaire, revendique en essentiel, l’indépendance et la liberté du peuple algérien, longtemps assailli par un régime despote. C’est dans esprit de révolution et sous les principes du 1er novembre, que se pressente la 57é célébration de l’indépendance de l’ Algérie, ce vendredi 5 juillet .
Un vendredi qui coïncide avec la 20e marche pacifique, et pour lequel, une mobilisation sans précédent est attendue.
A cet effet, les appels pour un rassemblement massif, se multiplient, « À la demande d’un groupe de jeunes fédérés autour du pacte pour la sauvegarde de l’Algérie, nous signataires (de l’appel, ndlr) adressons un appel au peuple afin qu’il garde le caractère pacifique, unitaire, populaire et national de sa révolution », ont lancé la juriste Fatiha Benabou, l’économiste, Smail Lalmas et Karim Tabou.
De leurs coté , l’avocat Mustapha Bouchachi, le sociologue Nacer Djabi, l’économiste, Smail Lalmas, le diplomate Abdelaziz Rahabi, Karim Tabou et l’activiste Samir Benlarbi, apportent leurs soutiens habituel,« Nous dénonçons toutes les formes de déviation de la révolution populaire de sa voie pacifique. Nous dénonçons les arrestations et toutes les formes de dépassement et contraintes politiques et médiatiques ». Et d’ajouter« On demande au pouvoir en place à prendre toutes les décisions et mesures dans le sens de l’apaisement comme expression réelle de l’ouverture du dialogue pour sortir de l’impasse politique », avant de préciser avec force « toutes les catégories sociales à sortir en force, ensemble et en masse le jour de l’indépendance coïncidant avec le 20 eme vendredi du hirak .Qu’on fasse du 5 juillet une concrétisation de l’émancipation de l’homme après la libération du territoire ».