Le chef de l’Etat Abdelkader Bensalah a réitéré, mercredi à Alger, la détermination de l’Etat à poursuivre « l’œuvre d’assainissement » et à mener une lutte « sans relâche » contre le fléau de la corruption et de la dilapidation des deniers publics conformément aux lois de la République.
« L’État, qui demeure à l’écoute des revendications et des aspirations profondes de notre peuple, est vraiment décidé à mener cette lutte sans relâche conformément aux lois de la République, dans le respect du principe de présomption d’innocence », a-t-il affirmé dans un discours à la nation, à l’occasion, de la fête de l’indépendance et de la jeunesse.
M. Bensalah a assuré, à ce titre, que l’Etat veillera à ce que « toutes les dispositions soient prises afin que les travailleurs et l’économie nationale ne soient pas pénalisés par les décisions concernant les patrons des entreprises concernées ». Il a fait remarquer, à cet égard, que « l’œuvre d’assainissement de l’État et de renouvellement de son encadrement est accompagnée d’une vigoureuse lutte contre le fléau de la corruption et de la dilapidation des deniers publics ».
Cette lutte, a-t-il poursuivi, est « menée par une Justice qui exerce désormais et avec rigueur la plénitude de ses missions et de ses attributions ». Le chef de l’Etat a rendu, à l’occasion, « un hommage appuyé » au peuple algérien « pour la maturité et la lucidité dont il a fait montre durant cette période sensible, à travers un comportement civique exemplaire ».
Veiller à exercer les droits dans le respect d’autrui et des Lois de la République
« La retenue dont ont fait montre nos concitoyens et nos forces de police et de sécurité a permis de préserver le caractère pacifique des manifestations et constitue, assurément, un acquis civilisationnel dont notre pays ne peut que s’enorgueillir », a-t-il ajouté.
M.Bensalah a estimé, dans ce contexte, que « si tout doit être fait pour que les droits fondamentaux et les libertés consacrés dans notre Constitution, notamment le droit de s’exprimer et le droit de manifester, soient pleinement respectés et protégés, il y a lieu de veiller, dans le même temps, à ce que l’exercice de ces droits puisse se faire dans le respect d’autrui et surtout dans le plein respect des Lois de la République et que leur expression ne soient pas détournées à des fins attentatoires à la stabilité de notre pays et à son unité nationale ».
Il a assuré, par ailleurs, que « l’aspiration légitime » au changement du mode de gouvernance exprimée par le peuple algérien « a été pleinement entendue et se trouve désormais au cœur des préoccupations des pouvoirs publics et en tête des préoccupations de l’État ».
APS