En Afrique, les investissements dans les infrastructures de transports devraient croître de près de 46,4% d’ici à 2020. C’est ce qui ressort d’une étude du cabinet d’analyse Global Data, publiée cette semaine.
D’après le rapport, les investissements dans les infrastructures devraient passer de 47,1 milliards $ en 2019, à 69 milliards $ en 2020. Cette croissance sera tirée par les investissements dans le secteur ferroviaire qui totalise plus de 55 345 km des 110 000 km de projets prévus. Il devancera les infrastructures routières avec 54 110 km et les ponts (599 km).
D’après l’entreprise, les plus gros investissements dans le transport seront réalisés par le Nigeria, le Kenya et l’Egypte. Ils passeront de 7,6 milliards $, 9,5 milliards $ et 5,6 milliards $, respectivement, en 2019 à 9,8 milliards $, 8,5 milliards $ et 7,5 milliards $ en 2020.
Grâce à ces investissements, les pays africains pourront accélérer leur processus d’intégration économique et commerciale, qui a été lancé en mai dernier, à travers l’entrée en vigueur de l’accord sur la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). « Le manque d’infrastructures en Afrique constitue un obstacle sérieux à la croissance et au développement ; ce qui se traduit par un faible niveau de commerce intra-africain et avec les autres régions », à cet effet indiqué Yasmine Ghozzi, économiste chez GlobalData. Et d’ajouter : « il existe dans la région une volonté manifeste d’améliorer et d’accroître les échanges commerciaux, et l’on se rend compte que pour ce faire, il faut une intégration industrielle et le développement des infrastructures »
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