Après la vague d’indignation de la classe politique, les officiels sortent de leur silence et s’expriment sur l’incarcération du Moudjahid Lakhdar Bouregaâ.
C’est le président par intérim du Sénat, Salah Goudjil, qui lance la première réaction en indiquant que Bouregaâ est «mon ami» et que son poste actuel ne lui permet pas de faire des réactions.
Pour sa part, le ministre de la communication et porte parole du gouvernement, Hassan Rabhi a indiqué ce mardi en marge de la clôture de la session parlementaire au Sénat que « la justice à toutes les prérogatives afin d’enquêter dans ce sujet ». « L’Etat et la société algérienne ont les institutions nécessaires qu’il leur permettent de commencer les enquêtes avec ces dossiers et connaitre la vérité sur chacun » a expliqué le porte-parole du Gouvernement.
Le ministre de la communication a précisé dans ce sens que, « nous avons confiance dans la justice et dans ceux qui vont prendre en charge ce dossier ». « Si M Bouragaa est victime on saura qu’il l’a méprisé, mais, si ce qu’on lui reproche est vrai, l’histoire et les témoignes vont le prouver » a-t-il affirmé.