L’Administration pénitentiaire avait traité le défunt Kamel Eddine Fekhar dans le respect des droits de l’Homme en vigueur de par le monde « sans distinction, ni négligence », a affirmé, samedi à Koléa (Tipasa), le Directeur général de l’Administration pénitentiaire et de la réinsertion, Mokhtar Felioune.
« Certaines parties ont colporté de nombreuses erreurs et mensonges à propos de la mort du défunt Kamel Eddine Fekhar », a indiqué M. Felioune dans un point de presse animé en marge de la sortie de trois promotions de fonctionnaires à l’Ecole nationale des fonctionnaires de l’administration pénitentiaire de Koléa.
Le Directeur général de l’Administration pénitentiaire et de la réinsertion a assuré que le défunt « bénéficiait d’un contrôle médical deux fois par jour », conformément, a-t-il dit, à « neuf critères en vigueur dans ce domaine au niveau de tous les établissements pénitentiaires ».
Ces critères, a-t-il expliqué, sont appliqués par tous les établissements pénitentiaires abritant des détenus en grève de la faim qui suivent un protocole, élaboré par des médecins spécialisés du Centre hospitalo-universitaire Mustapha Bacha, portant sur la prise de mesures inhérentes à la surveillance du taux de sucre, de la tension, du poids et de la respiration, entre autres
M. Felioune a précisé, à ce propos, que le dossier médical du défunt constitue « la preuve de sa très bonne prise en charge médicale » attestée par la commission d’enquête, constituée et diligentée par le ministre de la Justice, Garde des sceaux qui s’était rendu à cet établissement carcéral où était détenu Kamel Eddine Fekhar pour s’enquérir des conditions de sa mort.
Toujours selon le Directeur général de l’Administration pénitentiaire et de réinsertion, « une bonne prise en charge a été, également, assurée au défunt lors de son transfert, le 28 avril, à l’hôpital de Ghardaïa, après que les médecins de la prison (de Ghardaïa) aient constaté son état d’épuisement », a-t-il ajouté. Soulignant qu’il avait bénéficié de « toutes les analyses et contrôles médicaux nécessaires ».
« Il n’y a eu aucune négligence dans cette prise en charge qui est assurée à tous les détenus sans distinction aucune », a-t-il assuré.
Source Radio Algérie