AccueilLa une19ème vendredi de mobilisation populaire sous haute tension

19ème vendredi de mobilisation populaire sous haute tension

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Les Algériens s’apprêtent à manifester pour le 19ème vendredi consécutif depuis le 22 février 2019 pour dénoncer le système toujours en place même après le départ, le 2 avril dernier, de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika.

Depuis la démission de Bouteflika, le chef d’Etat-major, Ahmed Gaid Salah, devenu l’homme fort du régime, fait la pluie et le beau temps en Algérie, mais souvent la pluie. La politique menée au forceps par le chef d’Etat-major ne fait pus l’unanimité chez le peuple algérien qui conteste les décisions prises par Gaid Salah. La dernière en date, l’interdiction de brandir tout autre emblème que le drapeau national.

Quatre mois après le début du mouvement populaire, le 22 février, l’armée se fait plus menaçante et procède à des arrestations de manifestants, notamment à Alger, où des manifestants se sont fait arrêter pour avoir brandi le drapeau amazigh.

Visiblement la police a renoué pour ce 19ème vendredi avec ses méthodes musclées en procédant dès ce matin à des arrestations et en mettant en place un dispositif policier pour filtrer et empêcher les manifestants venus d’autres régions d’accéder à la capitale.

 

Le vice-président de la ligue Algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH), Saïd Salhi dénonce, ce vendredi, sur son compte twitter, ces pratiques. « Les interpellations commencent à Alger à la grande poste, ce n’est pas le drapeau Amazigh qui est recherché mais c’est le Hirak qu’il cherche, ils veulent l’étouffer, restons pacifiques et mobilisés, marchons pour notre dignité ».

Il a indiqué que « le dispositif policier renforcé au niveau de toutes les places; grande poste et Audin, fouilles des jeunes, passants, porteurs de sacs à dos. Des policiers en civils déployés partout ».

 

 

L’ancien diplomate et ancien ministre le la Culture et de la Communication, Abdelaziz Rahabi, s’est vu confier la coordination de la prochaine conférence nationale de l’opposition prévue pour le 6 juillet prochain. Il a appelé à l’élaboration de « mécanismes de sortie de crise » afin de s’orienter « dans des délais raisonnables » vers une élection présidentielle.

 

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