Accueilla deuxIl y a risque d’un retour du FMI en 2022, selon Mebtoul

Il y a risque d’un retour du FMI en 2022, selon Mebtoul

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Sans une résolution rapide de la crise politique, il y a risque de blocage du développement de l’Algérie et un retour au FMI horizon  2022, selon le professeur Abderahmane Mebtoul.

Pour lui, l’unanimisme est source de décadence de toute société et le dialogue productif est l’outil par excellence de la bonne gouvernance.  « Plus on diffère les réformes institutionnelles et micro-économiques, plus on épuisera les réserves de change et l’Algérie retournera au FMI, sauf miracle d’un baril de pétrole de 100 dollars l’Algérie fonctionnant , sur la base de 95/100 dollars entre 2016/2019,   avec la perte de son indépendance politique et économique, sans compter les incidences géostratégique. D’où l’urgence de trouver des solutions rapides à la  crise politique pour éviter la déflagration sociale et économique », estime MMebtoul.

Le professeur propose de réformer en profondeur le fonctionnement de la société algérienne – et non se contenter de simples replâtrages organisationnels – ce qui implique d’analyser avec lucidité les relations dialectiques de la production de la rente (Sonatrach) et de sa redistribution (système financier), de quoi bouleverser fortement les intérêts, les gagnants d’aujourd’hui n’étant pas forcément ceux de demain.

Mais, selon lui, on doit éviter  la sinistrose, n’étant  jamais trop tard pour bien faire, en évitant également  l’autosatisfaction démagogique et destructrice, l’Algérie possédant  toutes les potentialités de sortie de crise, sous réserve d’une réelle volonté politique de profondes réformes structurelles.  D’où l’urgence d’une   transition courte  avant la fin de l’année 2019, afin d’éviter la déflagration économique et sociale de l’Algérie ce qu’aucun patriote ne souhaite.

Il faut donc aller rapidement, ajoute MMebtoul, avant fin 2019 à une élection du Président, libre et transparente, en évitant ces slogans « dégagez tous » que certains utilisent dans un but de déstabilisation, la majorité des cadres algériens de 1963 à nos jours, pivot de son développement étant honnêtes.  Il faut éviter aussi, à tout prix un vide constitutionnel, seul un président légitime peut réviser la constitution et aller vers de profondes réformes politiques et économiques, dissoudre les assemblées élues devant éviter à tout prix un vide constitutionnel, propose-t-il.

« En résumé, l’Algérie a besoin qu’un regard critique et juste soit posé sur sa situation, sur ce qui a déjà été accompli de 1963 à 2019, et de ce qu’il s’agit d’accomplir encore au profit exclusif d’une patrie qui a besoin de se retrouver et de réunir tous ses enfants autour d’un même projet, d’une même ambition et d’une même espérance », conclue-t-il.

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