Les 14 manifestants arrêtés lors du 18e vendredi des marches populaires contre le système à Alger pour avoir brandi le drapeau Amazigh, ont été présentés ce dimanche devant le procureur de la république près le tribunal de Sidi Mhamed.
Selon l’avocat et défenseur des droits de l’Homme Me Noureddine Benissaad, les premières conclusions du rapport préliminaire, les manifestants sont poursuivis pour deux chefs d’inculpations à savoir le « port de drapeau autre que l’emblème national » et « atteinte à l’unité nationale », a-t-il déclaré à Casbah Tribune.
Me Benissaad a expliqué que, le chef d’inculpation « port d’un autre emblème autre que l’emblème national est une atteinte à l’unité nationale relève de l’aspect d’une infraction criminelle ». Toutefois, a-t-il estimé, en attendant la qualification définitive du procureur de la république, le chef d’inculpation « atteinte à l’unité nationale » devrait tombé et il resterait que le chef d’inculpation « port d’emblème autre que l’emblème national ».
المتظاهرين المعتقلين يوم الجمعة متهمين برفع علم ليس بالعلم الوطني و المساس بالوحدة الوطنية
Selon Me Benisaad, les manifestants arrêtés vendredi sont accusés de port d’un emblème autre que l’emblème national et atteinte à l’unité nationale
Ils comparaissent à 14h00 pic.twitter.com/wUG0XXyMss— Khaled Drareni (@khaleddrareni) 23 juin 2019
La chaîne A3 de l’ENTV a annoncé que, ces personnes sont poursuivies pour outrage à corps constitué, et tentative de brandir « les drapeaux autres que l’emblème national ». Une des personnes interpellées portait une arme prohibée, a précisé l’ENTV.
Des dizaines de citoyens se sont rassemblées devant le tribunal de Sidi Mhamed pour dénoncer l’interdiction du drapeau Amazigh et exiger la libération des manifestants arrêtés.
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