Les stocks de pétrole brut et de produits raffinés ont reculé la semaine dernière aux Etats-Unis davantage qu’anticipé par les analystes, selon les chiffres publiés mercredi par l’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA), faisant rebondir le cours sur les marchés.
Lors de la semaine achevée le 14 juin, les réserves commerciales de brut ont baissé de 3,1 millions de barils pour s’établir à 482,4 millions, là où les analystes interrogés par l’agence Bloomberg anticipaient une baisse plus modeste de 1,25 million de barils.
Les stocks d’essence ont reculé de 1,7 million de barils, contre une hausse de un million de barils anticipée par les analystes.
Les réserves d’autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole) ont baissé de 600.000 barils, là où les analystes prévoyaient une progression de 800.000 barils.
Egalement scrutés puisqu’ils servent de référence à la cotation du pétrole à New York, les stocks de brut WTI du terminal de Cushing (Oklahoma, sud) ont, eux, augmenté de 700.000 barils à 53,6 millions de barils.
La production s’est quant à elle établie en moyenne à 12,2 millions de barils par jour (mbj), tout près de son record de 12,4 millions de barils par jour atteint deux semaines auparavant, faisant depuis plusieurs mois des États-Unis le premier producteur mondial d’or noir.
Les exportations américaines se sont affichées à 3,42 mbj en moyenne contre 3,12 mbj une semaine auparavant.
La cadence des raffineries s’est pour sa part accélérée, ces dernières fonctionnant en moyenne à 93,9% de leurs capacités, contre 93,2% la semaine précédente.
En baisse avant la diffusion de ce rapport hebdomadaire, le cours du baril de pétrole à New York rebondissait ensuite, gagnant 2 cents à 54,12 dollars vers 18h00 GMT sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). Alors que le Brent affichait 62,16 dollars.
Afp