Les Algériens sont sortis massivement à travers le pays pour le 17ème vendredi consécutif pour revendiquer le départ du système et de tous ses symboles, et également réitérer leur refus de tout dialogue ou de dialogue sous les figures du régime toujours en postes, notamment, le chef d’Etat intérimaire Abdelkader Bensalah, le premier ministre Noureddine Bedoui et le président de l’APN Mouad Bouchareb.
Plusieurs murs de revendications à travers le centre-ville. A chaque fois, les mêmes messages: pas de dialogue, ni d’élection sous ce gouvernement #Alger #Algérie pic.twitter.com/gJFeqW3FzC
— Zahra Rahmouni (@ZahraaRhm) 14 juin 2019
Rue Didouche Mourad #Alger pic.twitter.com/iGoARFPqmh
— Khaled Drareni (@khaleddrareni) 14 juin 2019
دولة مدنية ماشي عسكرية
Les manifestants remontent vers la place Audin état civil et non militaire #Alger pic.twitter.com/1uVNaZV2A6— Khaled Drareni (@khaleddrareni) 14 juin 2019
Le Chef de l’Armée Ahmed Gaïd Salah, lui aussi a été contesté aujourd’hui par les manifestants qui ont scandé des slogans qui lui sont hostiles.
« Pas de confiance en Gaïd Salah »#Alger #Vendredi17 pic.twitter.com/y559WNLKFt
— Khaled Drareni (@khaleddrareni) 14 juin 2019
« Gaid Salah à la poubelle » pic.twitter.com/JYjWjS13yB
— Khaled Drareni (@khaleddrareni) 14 juin 2019
Ce qui a marqué cet énième vendredi du Hirak populaire, c’est l’arrestation cette semaines de plusieurs hauts responsables et d’hommes d’affaires accusés de corruption et incarcérés à la prison d’El Harrach. On cite notamment, les deux ex-premiers ministres Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, l’ancien ministre Amara Benyounès ou encore les Tahkout.
« Makench el yaourt, kayen el soupa ». Un chant destiné à Ahmed Ouyahia, ancien Premier ministre, incarcéré à la prison d’El Harrach. #Algérie pic.twitter.com/IqMzJuLKdz
— Zahra Rahmouni (@ZahraaRhm) 14 juin 2019
A Alger, les manifestants qui ont adapté leurs slogans aux derniers événements consistant en la purge contre les hauts responsables et hommes d’affaires corrompus déclenchés par la justice.
Les tifos outils indispensables de communication dans un pays soumis à la censure #Algérie pic.twitter.com/8orLF8Zkyu
— Khaled Drareni (@khaleddrareni) 14 juin 2019
Dans la foule, on réclame (notamment) la tête de Tliba, Khaled Nezzar, Bédoui, Bensalah, A.Bouteflika.
Et sur les affiches, on s’amuse des arrestations d’anciens ministres, dont Abdelmalek Sellal. #Alger #Algérie pic.twitter.com/YnPZGxIWAY
— Zahra Rahmouni (@ZahraaRhm) 14 juin 2019
Cependant, si les manifestants ont salué les arrestations effectuées, en demandent encore plus. En effet, lors de la manifestation à la capitale, les manifestants ont réclamé le jugement de l’ex-président démissionnaire Abdelaziz Bouteflika et sa mise en prison.
« مازال بوتفليقة مازال مازال »
« Il reste Bouteflika » pic.twitter.com/5tOIKe6hQq— Khaled Drareni (@khaleddrareni) 14 juin 2019
Amenez le même dans son fauteuil roulant (Abdelaziz Bouteflika) pic.twitter.com/zVifc53jEw
— Khaled Drareni (@khaleddrareni) 14 juin 2019
Notons que, un impressionnant dispositif sécuritaire a été déployé dès les premières heures de ce vendredi à Alger. Des dizaines de véhicules ont été stationnés au niveau de plusieurs rues du centre de la capitale. Les policiers ont bloqué l’accès à l’esplanade de la grande poste, et ils ont fermé le tunnel des facultés. L’accès à Alger a été réduit au compte-goutte, en raison des barrages filtrants installés par la gendarmerie.