L’économiste Abdelhak Lamiri, a affirmé, ce mercredi 12 juin 2019, que, plus urgent que les affaires de justice, la priorité est à la récupération des richesses du pays pour la relance de l’économie.
« On est dans une logique de désordre pour le moment », a indiqué l’économiste sur les ondes de la radio chaine 3. Une logique qui, avertit-il, a un impact très négatif sur l’économie, sur les entreprises et sur le comportement des agents économiques.
Répondant à la question de savoir si l’on n’est pas en situation qui va en se compliquant avec la chute des réserves de change sous la barre des 80 milliards de dollars, M. Lamiri déplore que « nous sommes déjà en situation compliquée parce qu’on voit que les acteurs de la transition sont divers et les stratégies ne sont pas coordonnées ».
Et de conseiller alors qu' »il faudrait s’inspirer des transitions réussies », tout en insistant à dire que tous les acteurs algériens de « cette transition politique » – qui ne fonctionne, selon lui, pas bien pour le moment- « ne doivent pas perdre de vue les deux principaux objectifs phares », à savoir, la construction d’une nouvelle République démocratique et moderne de haut niveau, mais surtout récupérer le maximum de richesses nationales dilapidées.
« Tout le reste doit faire l’objet d’une sagesse collective et fera en sorte d’atteindre ces objectifs dans un minimum de calme politique et au moindre coût », énoncera-t-il.