La croissance économique de l’Algérie devrait s’établir à 1,7% en 2020 et à 1,4 % en 2021, a indiqué la Banque mondiale dans son dernier rapport sur les perspectives économiques mondiales.
L’institution de Bretton Woods a indiqué que » la croissance au Moyen-Orient et en Afrique du Nord devrait rester morose à 1,3 % cette année. L’activité des pays exportateurs de pétrole a connu un ralentissement suite à la diminution de la production pétrolière et aux effets des sanctions américaines contre l’Iran ».
Selon la Banque mondiale « elle devrait s’améliorer quelque peu dans les pays importateurs de pétrole à mesure de l’avancée des réformes.
Les baisses de production mises en œuvre par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et d’autres acteurs ont pesé sur la croissance du secteur pétrolier dans les économies du Conseil de coopération du Golfe (CCG) ».
Toutefois l’institution de Bretton Woods a fait observer qu’ » un rebond d’activité dans les autres secteurs des grandes économies du CCG, nourri par l’assouplissement des pressions budgétaires et l’accroissement des dépenses publiques ».
Selon la même institution, la croissance dans la région MENA » devrait progresser à 3,2 % en 2020, impulsée pour l’essentiel par le regain d’activité des pays exportateurs de pétrole ».
Elle a souligné que « la croissance dans les pays exportateurs de pétrole devrait s’accélérer pour atteindre 2,9 % en 2020, portée notamment par l’intensification de l’activité en Irak liée aux hausses de production ».
À noter que l’institution de Bretton Woods avait prévu pour l’Algérie une croissance de 1,9% en 2019.