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Le FFS rejette la présidentielle du 4 juillet et plaide pour l’élection d’une assemblée constituante

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Le Conseil national du FFS a rejeté, ce samedi 18 mai 2019, l’élection présidentielle du 4 juillet prochain, tout en appelant au dialogue à travers une conférence souveraine, et en plaidant à l’élection d’une assemblée constituante.

« Le Conseil National appelle les Algériennes et les Algériens à poursuivre leur mobilisation unitaire et pacifique, jusqu’à la satisfaction complète de leurs revendications et met en garde les tenants du pouvoir contre toute répression ayant pour but de dévier cette révolte populaire de ses objectifs », a indique le FFS dans sa Résolution du Conseil National, réuni en session extraordinaire, le 17 Mai 2019.

« Le Conseil National rejette le scrutin du 4 juillet qui ne sera ni démocratique, ni libre, ni transparent », a estimé le vieux parti de l’opposition.

Pour le FFS « le dialogue à travers une conférence souveraine, un pacte politique, une convention nationale de suivi et de contrôle de la transition, une instance de suppléance et un gouvernement de transition en réaffirmant que l’assemblée constituante est une condition sine qua non pour restituer au peuple Algérien son droit à l’autodétermination et mettre en place un Etat de droit. »

« Notre initiative politique rappelle à juste titre que c’est aux algériennes et aux algériens, et à eux seuls, qu’il appartient de reconstruire l’Etat résultat de la séparation des pouvoirs, l’indépendance de la justice, la non utilisation de la religion à des fins politiques, le respect de tous les pluralismes, et le respect des droits humains », a estimé le parti.

Le FFS a indiqué que « cette proposition est la solution à la crise profonde que traverse le pays qui ne se concrétisera que par l’élection d’une Assemblée Nationale Constituante souveraine », expliquant que « l’Assemblé Nationale Constituante est une institution collégiale dont les membres sont les représentants du peuple librement élus. Ils auront pour mission de rédiger une constitution qui définit l’organisation et le fonctionnement des pouvoirs publics et des institutions. Cette constitution sera soumise au référendum populaire, une fois élaborée elle consacrera la rupture définitive avec le régime en place », a précisé le parti.

Dans ce sens, Le FFS a appelé « la population et les forces vives indépendantes du pays qui aspirent et luttent au quotidien pour un changement radical du régime, de mettre de côté nos divergences et œuvrer ensemble pour l’avènement de la 2éme république. »

« Agissons vite, car le régime compte sur l’essoufflement du mouvement populaire et sur nos désaccords en tant qu’opposition à conjuguer nos efforts », a indiqué le FFS, en estimant que « seule l’amorce d’un véritable processus démocratique de transition est à même de réunir les conditions d’un vrai consensus national. »

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