La wilaya d’Alger a émis un communiqué dans lequel, elle a justifié l’interdiction d’accès pour les manifestants aux escaliers de la Grande poste par des fissures qui sont apparus dans cette partie de l’immeuble et qui risque de provoquer des effondrements.
L’empêchement par les forces de l’ordre des manifestants d’accéder aux escaliers de la grande poste au centre de la capitale, a été justifié par la wilaya d’Alger par le risque d’un effondrement, suite aux fissures détectées sur les escaliers de cet immeuble.
De ce fait, la wilaya d’Alger a souligné dans son communiqué, que « suite à des mesure de sécurité des citoyens d’un risque d’effondrement imminent, des mesures préventives ont été prises pour interdire l’utilisation de cet escalier ». Toutefois, il a été signalé que des « travaux de restauration seront entamés sous le contrôle des services de l’organisme national de contrôle technique de la construction (CTC).
Selon des documents publiés par le wilaya d’Alger sur sa page facebook, une expertise de l’escalier effectuée par les services du CTC conclu l’existence d’une « déformation » et « corrosion accentuée » du plancher qui serve de palier de repos à escalier de l’entrée principale de la Grande poste.
A noté que suite a cette interdiction, la police a dus utilisé du gaz de lacrymogène pour éloigner les manifestants de ces escaliers. Toutefois, la wilaya d’Alger aurait dû informer les citoyens à l’avance de cet incident, afin d’éviter les affrontement entre les forces de l’ordre et les manifestants.
