Le Syndicat national des magistrats, (SNM), réclame son attachement au droit constitutionnel, et refuse d’être traiter «comme un appareil qui n’entre en action que sur ordre ou sur convocation».
«De nombreuses parties officielles ou non-officielles se sont habituées à dessiner une image stéréotypée de l’action de la justice qui ne bouge que sur instruction. Les juges refusent qu’on traite avec eux comme un appareil qui n’entre en action que sur ordre ou sur convocation. Ils sont attachés à leur droit constitutionnel, qui est réclamé par le peuple, d’être un pouvoir indépendant qui assume ses missions conformément aux principes de légalité et d’équité, d’après une approche d’impartialité et dont le but est d’être juste », a indiqué aujourd’hui, le SNM dans son premier communiqué depuis le renouvellement de sa structure.
Selon le SNM, « la garantie et la protection de la justice ne peuvent venir d’aucune autre partie étrangère au pouvoir judiciaire, mais se concrétisent à travers un certain nombre de procédures qui consacrent l’indépendance totale de la justice notamment l’amendement des lois et la révision des structures et organisent le travail et les carrières des magistrats». « On ne peut pas parler de justice indépendante et protégée avec les lois et les structures actuelles », a t-il souligné.
Par ailleurs, le Syndicat averti contre toute tentative de toucher à leur intégrité ou à leur indépendance par « des déclarations, des insinuations ou tout autre comportement » en se portant partie civile à chaque fois.
« L’appel pour une Algérie nouvelle implique un appel pour l’indépendance de la justice. Une justice qui doit être débarrassée de toutes les embûches matérielles et humaines. C’est ce que nous voulons atteindre en vue de contribuer d’une manière efficace à faire sortir le pays de la crise et l’amener vers des rivages sûrs, avec le peuple souverain dans le cadre des institutions constitutionnelles qui expriment sa volonté libre », est-il ajouté dans le communiqué.