Karim Tabbou a réagi au blocage des accès à la capitale par la gendarmerie, en adressant un message au Chef de Corps d’Armée, le Général-major Ahmed Gaïd Salah.
« Gaïd Salah vous n’avez pas le droit de fermer la capitale. De quel droit fermez-vous l’accès à Alger? La capitale appartient à toutes les Algériennes et tous les Algériens ? De quel droit fermez-vous les routes aux Algériennes et Algériens ? De quel droit coupez-vous l’intérnet aux Algériennes et Algériens ? De quel droit fermez-vous le transport public aux Algériennes et Algériens ? De quel droit imposez-vous des ordres aux Algériennes et Algériens, quand des millions de citoyens descendent dans la rue et seul leur voix est ouïe? », a déclaré à Bouira le président de l’union démocratique et sociale (UDS), où il a participé à la marche du 10ème vendredi consécutif contre le système.
« Il faut que Si Gaïd entende d’ici à Bouira, terre des hommes libres, que nous voulons le départ de la bande. Nous voulons une justice indépendante soumise aux lois et non pas aux ordres. Nous sommes contre la bande et la contrebande », a-t-il déclaré, ajoutant que « Nous sommes contre toutes les bandes, contre Toufik (Général Toufik), Gaïd, contre Saïd et Nacer (Bouteflika), contre Bedoui et Bensalah (premier ministre et chef d’état par intérim). Toute la bande doit partir », a déclaré encore Tabou.
Avant de scander: » le peuple avec l’armée et non pas avec Gaïd ».