Les événements marquant le mouvement populaire ont connu hier une accélération très significative.
Tout a commencé par la démission du président du conseil constitutionnel celui-là même qui juré fidélité à son chef et qui était réclamé par la rue avec les deux voir les trois autres « B ». Sa démission ouvrira-t-elle la voie à une solution « politique » loin des de la voie « constitutionnelle » et son article 102?
L’idée qui a couru sur un remplaçant d’une envergure nationale qui pourrait bénéficier d’un consensus nationale et qui serait le futur « chef de l’état » s’est vite dissipée avec la nomination d’un membre du conseil en l’occurrence Kamel Feniche.
Le discours du chef d’état-major est venu maintenir cette voie constitutionnelle, sans fermer la porte à d’autres solutions (politiques) et tout en s’engageant à réaliser les revendications légitimes du peuple, il demande (encore une fois) aux algériens de patienter !
Dans son discours d’hier, le chef d’état-major a porté de graves accusations contre l’ancien patron des services. Il n’a pas hésité à lui adresser « un dernier avertissement » ! D’où la question légitime de tout citoyen : si le chef d’état-major détient des informations sur des agissements « hors la loi » de l’ancien patron des services qui « nuiraient aux intérêts du peuple » pourquoi il ne les présente pas à la justice qui déclencherait une enquête à même de mettre en lumière ces pratiques qui ont sévis dans notre pays et dont les conséquences sur la vie des citoyens et de la nation sont plus que « néfaste » ?
Les réactions à ces deux événements majeurs ne se sont pas fait attendre.
Les partis de l’opposition ont décidé de ne pas prendre part aux présidentielle du 4 juillet. Normale le peuple a rendu son verdict le vendredi passé. Il est sortis par millions dans toutes les villes du pays pour dire clairement : impossible d’accepter que la transition soit gérée par cela même sui sont à l’origine de la crise. C’est dans ce sens que maître Bouchachi a proposé une instance présidentielle composée de trois personnalités « propre » et acceptées par le peuple pour gérer la transition. C’est un peu un HCE (Haut Comité d’Etat) bis avec cette fois « le peuple » comme un « stakeholders» à part entière