Des propositions seront présentées aux pouvoirs publics, « d’ici quelques jours », afin d’endiguer le phénomène de surfacturation des importations, a annoncé, ce mardi, M. Farouk Benhamdi, directeur général des douanes algériennes, sur la radio chaîne 3.
« Il y a huit mois, nous avons institué un groupe de travail au niveau de la direction générale des douanes. Le groupe est présidé par un expert », a-t-il précisé, soulignant qu’un rapport relatif à cette question va être transmis aux pouvoirs publics ».
M. Benhamdi a admis que lorsqu’un crime financier est constaté, il est souvent trop tard pour intervenir, les procédures de dédouanement ne s’effectuant qu’en tout dernier lieu. « L’opération d’importation s’effectue bien en amant, le dédouanement se fait en dernier lieu », a-t-il indiqué.
Le problème pour les douanes, dit-il, est d’arriver à « concilier entre l’impératif de contrôle du commerce extérieur, mais aussi de facilitations pour ne pas pénaliser les opérateurs et les industriels consciencieux qui opèrent dans le commerce extérieur ».