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Smail Lalmas : « Les conséquences néfastes de la planche à billet ne sont pas encore visibles »

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Les dernières déclarations de la Banque d’Algérie sur l’utilisation du financement non conventionnel continuent de susciter la réaction des experts. Smail Lalmas, président d’Algérie Conseil export (ACE), étant l’un des experts s’opposant à l’application de ce type de financement, considère qu’aujourd’hui, les conséquences de la planche à biller ne sont pas encore visibles sur le terrain, mais si ça continue, elles seront graves sur l’économie du pays et sur le pouvoir d’achat des citoyens.

« Nous avons parlé et alerté sur les retombés négatives de la planche à billet dès son annonce par l’ex premier ministre Ahmed Ouyahia, en septembre 2017, alors qu’il nous prenait pour des clowns, une critique qui m’a vraiment touché », a déclaré MLalmas, sur la chaine El Bilad TV.

« Les gouvernements précédents nous accusaient de cultiver l’alarmisme, de chercher à démoraliser le peuple, ils ont même mis en doute notre patriotisme, alors que notre objectif était juste d’alerter les pouvoirs publics, de poser un diagnostic froid sur l’état de la situation économique du pays », avait constaté MLalmas lors de l’annonce de l’application du financement non conventionnel.

Pour lui, « le gouvernement a cité l’exemple du Japon et des Etats Unis qui ont eu recours, pour une période à ce mécanisme, mais c’est un mauvais exemple, car notre économie n’a strictement rien à voir avec les économies de ces deux pays et pire que cela, ils ont eu recours à ce moyen pour lutter contre la déflation ».

Le président de l’ACE avait même mis en garde contre l’entrée en action de la planche à billet pour permettre à la Banque d’Algérie de prêter de l’argent au Trésor qui aura selon lui des effets inflationnistes immédiats.

Il avait pointé également d’autres conséquences comme la dévaluation de la monnaie nationale, la perte du pouvoir d’achat, notamment pour les catégories fragiles de la société.

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