Les prix du pétrole se stabilisaient mardi en cours d’échanges européens dans un marché sans direction forte après les prises de bénéfices de la veille.
Vers 14h00 Gmt, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 71,36 dollars à Londres, en hausse de 26 cents par rapport à la clôture de lundi.
A New York, le baril américain de WTI pour le contrat de mai gagnait un cent à 63,77 dollars.
Ayant atteint en début de semaine dernière des plus hauts en cinq mois, à 71,87 dollars pour le Brent et à 64,79 dollars pour le WTI les cours de l’or noir semblent peiner à repartir à la hausse. « Les investisseurs veulent encaisser une partie de leurs profits vu les gains enregistrés depuis le début de l’année« , a commenté Naeem Aslam, analyste pour Think Markets.
Depuis le 1er janvier, le Brent gagne 30,3% et le WTI 36,3%, galvanisés par les baisses de production volontaires de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et par les perturbations causées par les sanctions américaines au Venezuela et en Iran. « Soyons honnêtes, à part un virage à 180 degré de l’OPEP sur sa discipline de production ou une surprise sur les sanctions iraniennes, je ne vois pas ce qui pourrait faire dérailler le marché du pétrole« , a commenté Stephen Innes, analyste de SPI Asset Management.
Les États-Unis doivent décider de renouveler ou non les exemptions accordées à certains importateurs de brut iranien, tandis que l’OPEP doit s’accorder fin juin sur la reconduction des objectifs de production.
AFP