Le secrétaire national du Front des Forces Socialistes (FFS), Hakim Belahcel a démissionné de son poste, « pour empêcher de ternir d’avantage la réputation de notre cher parti et non pas parce que ma nomination fut frappée d’une quelconque entorse juridique ou statutaire, puisque je rappelle que je suis nommé dans le cadre de la collégialité et fort de l’appui de trois membres sur cinq qui composent l’instance présidentielle du FFS », a-t-il déclaré.
Hakim Belahcel a affirmé, dans une lettre adressée aux militants et à l’opinion publique que « c’est une décision irrévocable ! J’ai pris cette décision, dénuée de toute contrainte ou de pression afin de préserver l’unité du parti et d’éviter l’irréparable à ses militants ».
M. Belahcel estime que le FFS est « malheureusement arrivé à une situation dramatique, voir chaotique ! C’est un constat amer mais combien, réel.Dieu m’est témoin, que durant mon exercice à la tête du secrétariat national, limité soit-il, et avant cela en ma qualité de chef de cabinet de l’instance présidentielle et membre du comité éthique et du conseil national, j’ai consacré énormément de temps et d’énergie afin de contenir cette crise interne à plusieurs origines .Une crise qui couvait au sein de notre formation politique en sourdine, depuis maintenant, plusieurs années ».
L’ancien secrétaire général du FFS se dit « profondément convaincu et même certain que cette crise interne est engendrée par des considérations souterraines que seul le temps politique dévoilera. L’embrasement d’hier au siège national a mis en valeur un marasme politique dont l’origine ne peut nullement être étrangère à la situation politique qui prévaut dans le pays. Chacun assumera ses responsabilités devant l’histoire et devant le peuple Algérien ».