Le parti opposant de Talai EL Houriyat a rejeté la formation du nouveau gouvernement formé hier, le considérant qu’il n’est pas à la hauteur de la crise que traverse le pays actuellement.
Selon le parti d’Ali Benflis, la formation d’un nouveau gouvernement n’est pas la solution qu’à demander le peuple. Selon un communiqué du parti, la formation d’un nouveau gouvernement, « ne procède d’aucune façon d’une volonté d’apaisement », pire encore, «elle n’est pas à la hauteur de la gravité de la crise de régime actuelle et des exigences politiques, institutionnelles et constitutionnelles de l’impasse historique à laquelle l’Algérie est confrontée.»
De ce fait, Talai EL Houriat estime que, « la formation du nouveau Gouvernement telle qu’elle a été annoncée n’exprime rien d’autre qu’une persistance dans la provocation et le défi». C’est un faux changement » ajoute le communiqué en expliquant que « c’est tout un système politique que le peuple pousse vers la sortie et c’est un jeu pathétique de chaises musicales qu’on lui offre en cultivant l’illusion qu’il suffira à briser son élan et à taire sa colère».
Dans le même sillage, Benflis, a estimé cet acte de « provocation » qui vise selon lui, à apaiser la situation mais aussi c’est une manœuvre pour jouer « la carte du pourrissement jusqu’au bout dans une ultime gesticulation pathétique et dérisoire».
Pour Talai EL Houriyat, ce geste explique que Bedoui, a « percé son chemin vers sa nouvelle fonction au moyen de la répression à large échelle des mouvements sociaux, du harcèlement soutenu des oppositions et des critiques au pouvoir en place».
Pour sa part, le parti de Front d’EL Moustakbel, a qualifié la formation de ce nouveau gouvernement comme «un non événement », considérant que la solution réside actuellement uniquement dans l’application des article 102, 07 et 08 et aller vers des nouvelles élections présidentielles dans les plus brefs délais.
