L’envoyé spécial de l’agence de presse Reuters Tarek AMARA, bureau de Tunis, venu spécialement pour assurer la couverture des manifestations en Algérie pour son agence, a été expulsé aujourd’hui par les autorités algériennes.
Le journaliste tunisien, arrivé à Alger jeudi dernier pour couvrir les rassemblements populaires que le pays connaît depuis des semaines, a propagé de fausses informations sur l’utilisation par la police de balles en caoutchouc pour disperser les manifestants à Alger.
En effet, l’envoyé spécial de Reuters a évoqué, dans ses articles sur les manifestations du vendredi dernier à Alger, l’usage par la police « des tirs en balles en caoutchouc » et évoque d’une discussion « avec un officier de police croisé sur le terrain » qui lui aurait confié que « le nombre de manifestants est d’un million pour la journée du 29 mars à Alger ».
La Direction Générale de la Sûreté Nationale dément les informations relayées à propos des chiffres fournis par des médias, nationaux ou étrangers, sur le nombre de participants aux marches dans la capitale, ce vendredi, 29 mars 2019.
La Direction Générale de la Sûreté Nationale rappel, encore une fois, à l’ensemble des médias, tous secteurs confondus, ainsi qu’aux utilisateurs des réseaux sociaux, qu’elle se démarque de toutes les informations qui ont été attribuées à ses services, lesquelles ne sont pas communiquées via ses canaux officiels de communication ouverts 24/24H tous les jours de la semaine.