Sous pression Facebook a promis vendredi des mesures pour limiter l’usage de sa plateforme de vidéo Live, utilisée par l’auteur de l’attentat perpétré dans des mosquées de Christchurch en Nouvelle-Zélande. « Dans le sillage de cet attentat terroriste, nous prenons trois mesures : renforcer les règles pour utiliser Facebook Live, renforcer notre lutte contre la haine sur nos réseaux et soutenir les Néo-Zélandais », a écrit Sheryl Sandberg, numéro deux de Facebook, dans un billet diffusé sur le blog d’Instagram.
Le groupe pourrait notamment interdire Facebook Live aux utilisateurs ayant auparavant enfreint ses règles de publication, a-t-il expliqué, sans donner de calendrier.
Facebook dit aussi chercher à mettre au point une technologie plus efficace « pour identifier rapidement les versions modifiées (par montage) de vidéos violentes et empêcher les gens de les repartager », a précisé Sheryl Sandberg.
« Même si la vidéo originale de l’attentat en Nouvelle-Zélande a été diffusée (en direct) sur Live, nous savons que cette vidéo s’est propagée principalement au travers de gens qui l’ont repartagée et remontée pour la rendre plus difficile à bloquer par nos systèmes », a-t-elle expliqué. « Nous avons identifié plus de 900 vidéos différentes montrant des extraits de ces horribles 17 minutes », durée de la vidéo diffusée par l’assaillant, a détaillé le bras droit de Mark Zuckerberg, assurant avoir déjà « amélioré (le) temps de réponse » face à ce type de vidéos.
Facebook avait déjà indiqué avoir retiré 1,5 million de copies de ces images dans les 24 heures ayant suivi l’attentat. Sheryl Sandberg a enfin ajouté que plusieurs organisations « haineuses » en Australie et en Nouvelle-Zélande seraient bannies des plateformes détenues par le groupe américain
Afp