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Vendredi Acte VI : Journée test après la mise en branle de l’article 102

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En prônant mardi la mise en œuvre de mécanismes constitutionnels pour écarter le président Bouteflika, le chef d’état-major de l’armée a rapidement rallié à sa cause l’essentiel de ceux qui étaient les plus zélés des soutiens du chef de l’Etat.

Le départ de  Bouteflika «est à présent entre les mains du Conseil constitutionnel, seule institution formellement habilitée à enclencher la procédure d’empêchement» écrit jeudi El Moudjahid.

Mais des figures de la contestation, comme l’avocat Mustapha Bouchachi, s’opposent déjà à la mise en œuvre, proposée par l’armée, de l’article 102, permettant la mise à l’écart du chef de l’Etat. De son côté, le président de la LADDH estime que «processus prévoit des délais trop courts pour garantir une présidentielle libre et transparente ». Il dénonce un «ultime subterfuge (du pouvoir) pour perpétuer le système décrié et rejeté par le peuple».

Quant à l’opposition, elle reste divisée entre ceux qui préconisent carrément le passage à une période de transition de courte durée gérée par consensus hors constitution arguant le faite que les dispositions constitutionnelles ne sont plus opérante depuis la violation de celle-ci par le pouvoir en place et ceux qui restent attacher à l’application de la loi fondamentale même s’il reconnaissent la nécessité d’une « dose » de consensus pour sortir de cette crise.

C’est cette situation qui fait que la réponse qu’apportera la rue aujourd’hui serait cruciale dans la mesure où c’est par elle que ce mouvement irréversible de changement est né… mais déjà tôt le matin la place emblématique de la grande poste est remplie de monde et annonce un 6ème vendredi de grande mobilisation citoyenne.

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