L’ancien candidat à la présidentielle, Ali Ghediri, a réagi à l’appel du général de corps d’armée Ahmed Gaid Salah, à l’activation de l’article 102 de la Constitution, permettant la destitution du président de la République Bouteflika.
M. Ghediri a déclaré, au site TSA, que « le chemin le plus court au point où en sont les choses, c’est le passage par l’article 102. Mais à lui seul, il ne peut pas régler le problème », ajoutant qu’ « il a le mérite de placer les choses dans leur contexte constitutionnel mais il est loin de répondre aux demandes de l’opposition, du peuple ou du pouvoir ».
Il a souligné qu’« il faut donc accompagner l’application de cet article par des mesures. Il faut pousser le président de la République à la démission pour faire l’économie des 45 jours », selon le même média.
Selon l’ancien candidat, «il faut voir avec les juristes pour essayer, dans la mesure du possible, de trouver un artifice juridique pour considérer le retrait du président de la course électorale comme une démission », poursuivant « là, on gagnerait une vingtaine de jours. C’est pour réduire la période séparant entre le départ du président et la tenue de l’élection présidentielle », a précisé la même source.