« Le sentiment d’humiliation a fait sortir les Algériens dans la rue le 22 février dernier ce sentiment d’humiliation qui a poussé plusieurs Algériens à fuir le pays, a permis aux citoyens de prendre leur destin en main et de descendre dans la rue pour dire au système de dégager », a indiqué M. Mustapha Bouchachi, lors d’un face-à-face avec M. Hocine Kheldoune, porte-parole du FLN, sur la chaîne Echorouk TV.
« C’est la réponse d’une nation à un président qui ne s’adresse plus à elle et ne l’écoute plus », a souligné M. Bouchachi, avocat et défenseur des droit de l’Homme.
S’adressant à M. Hocine Kheldoune, l’avocat a indiqué que « vous, au FLN, vous ne savez pas qui a écrit la lettre annonçant la candidature du président, ni celle du 11 mars dans laquelle le président a affirmé qu’il n’avait pas l’intention de se présenter », poursuivant « au FLN, vous ne savez pas qui dirige ce pays ».
Maître Bouchachi estime que ce mouvement pacifique a ébloui le monde, avec un seul message « dégagez tous ». La nomination de Bedoui à la chefferie du gouvernement « est un autre signe de mépris qui s’ajoute au mépris de présenter un président qui ne s’est plus adressé à son peuple depuis six ans », ajoutant « vous ne respectez pas le peuple qui a manifesté par millions pour dire non à la feuille de route ».
Des partis de l’opposition, des représentants de syndicats et des personnalités nationales se sont réunis samedi dernier, au siège du Front algérien pour le développement, la liberté et la justice (FADLJ), pour proposer une nouvelle feuille de route permettant une sortie de crise.
A ce propos, M. Bouchachi a indiqué que « ces personnalités doivent faire l’objet d’un consensus et la nouvelle présidence constituée après le 28 avril pour éviter un vide institutionnel. La présidence doit nommer un nouveau gouvernement qui peut légiférer par ordonnances ».
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