Les gouvernements italien et chinois ont signé samedi matin un protocole d’accord « non contraignant » pour sceller l’entrée de l’Italie dans les « nouvelles routes de la soie », malgré l’inquiétude de Bruxelles et Washington.
L’Italie est le premier pays membre du G7 à intégrer ce projet pharaonique d’infrastructures maritimes et terrestres lancé par Pékin en 2013.
Lancé en 2013, la « nouvelles routes de la soie », est un projet titanesque, avec un budget oscillant autour de 1.000 milliards de dollars, qui traverse quasiment tous les continents, partagés entre des lignes de transport terrestres ou maritimes.
Derrière ce plan une dimension de diplomatie économique qui doit permettre à Pékin et à ses entreprises de trouver des relais de croissance hors de Chine. Mais ce n’est pas tout, c’est aussi un projet qui exporte le soft power chinois et sa volonté de refondre la gouvernance de la planète
Afp & AE